je sais
Sur ma Vie, tu pourrais être une chanson, loin d’Aznavour
Et de Regrets à Souchon, je partage avec Elle, mes malheurs
Et d’une gifle violente, je l’envoie dans les cordes
Mon geste est pourtant sûr et réfléchi, souillé de larmes amères
Et de mes dernières lignes, je regrette déjà
Je suis un fantôme dans la nuit, et mes journées aussi
Hantées par tant de souffrances que j’ai pu causer
Mon esprit s’est vidé, enlacé par tant d’effluves toxiques
Mon cœur s’est meurtri à nouveau, et le sien entamé
Par ma lame impitoyable, s’est rempli de rancoeurs
Enrhumé par tant de dépendances, je défis sans mesures
Les gens que j’aime le plus, ceux qui me touchent,
Ceux pour qui je ferais tout, même me sacrifier
Vider un sac, pourtant troué, paniqué
Abandonné sans demi-mesure, je tremble à nouveau
Perdu dans mes peurs et ma solitude
Mes mots sont mouillés et mes cris étouffés
Par tant de noirceur qui m’envahi et m’attire vers les abymes
Je sais pourtant qu’elle est là, blessée, mais quand même là
Incompris, incomprise
Suis-je démon ou ange ? ou les deux à la fois ?
Puis, je me laisse guider par des lumières qui me raisonnent
Qu’on peut toujours déraper mais dans la douceur
Mais qu’il faut toujours dire ce que l’on a sur le cœur
Qu’on parle ou qu’on se taise, on souffrira toujours
Que le temps et la bienveillance sont là pour apaiser
Que l’amour et l’amitié sont toujours là pour accepter
Et pardonner
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